John Saul
Mort de la globalisation
Lundi 20 mars 2006, 19 h 30
À la salle Jean-Despréz, Maison du Citoyen

 


© Ned Pratt
La globalisation est apparue dans les années 1970. Des économistes proclamaient les deux « vérités » du néolibéralisme : on ne peut arrêter ce mouvement, et toutes les sociétés sont organisées autour d’un seul élément : l’économie. On nous a demandé d’y croire, nous y avons cru.

Or, la globalisation n’est qu’une idéologie. Et elle n’a rien d’inéluctable. Au contraire, tout montre qu’elle s’estompe. Ceux qui naguère déclaraient que les États-nations devaient se soumettre aux forces économiques clament aujourd’hui qu’on doit les renforcer pour faire face au désordre militaire global. Les prophètes de la globalisation qui répétaient : « Privatisez, privatisez, privatisez » avouent désormais qu’ils avaient tort, parce que l’État de droit national reprend de l’importance. Les économistes s’affrontent pour savoir s’il faut alléger ou renforcer les contrôles sur les marchés de ca-pitaux. Des États-nations de plus en plus forts, comme l’Inde et le Brésil, mettent au défi les idées reçues de l’économie globale. Des laboratoires pharmaceutiques transnationaux naviguent pour éviter les mouvements de citoyens.

Dans la lignée des Bâtards de Voltaire, qui produisit à sa sortie un véritable électrochoc, John Saul décrypte le monde d’aujourd’hui et analyse notre aptitude à choisir la société de demain.

John Saul à la table de signatures.

Pierre Cardinal présente John Saul.

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