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Depuis une vingtaine d'années, le droit pénal international est en plein essor et de nombreuses zones de conflit ont suscité l'établissement de tribunaux internationaux, que ce soit en ex-Yougoslavie, au Rwanda, au Cambodge ou en Sierra Leone. Or ces tribunaux, de même que la Cour pénale internationale, dont le siège permanent est situé à La Haye, aux Pays-Bas, font de plus en plus l'objet de critiques. On les accuse entre autres de protéger des amis occidentaux et de n'intenter des poursuites qu'envers des pays africains. Tous s'entendent pourtant sur la nécessité de mettre fin à l'impunité. C'est du moins le discours que tiennent ses plus ardents défenseurs, dont les Canadiens Roméo Dallaire et Louise Arbour. Mais à qui, au juste, profitent ces poursuites et qui en sont les perdants?
Des voix de plus en plus discordantes s'élèvent. Elles dénoncent les passe-droits dont semblent jouir les États-Unis et l'Europe alors que certains leaders diabolisés par l'Occident font l'objet de campagnes médiatiques diffamatoires orchestrées par certaines chaines telles que CNN.
Le droit pénal international fait-il fausse route?
Est-il au contraire sur la bonne voie ?
B i o g r a p h i e
Me John Philpot est avocat de la défense au Tribunal pénal international pour le Rwanda, où il a représenté trois accusés, ainsi qu'à la Cour pénale internationale, où il a œuvré dans un dossier. Membre du Barreau du Québec depuis 28 ans, avocat accrédité au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, au Tribunal spécial pour le Liban et témoin expert en droits humains, Me Philpot participé à l'organisation de trois conférences internationales sur le droit pénal international du point de vue de la défense.
Résultats
de l'évaluation de la conférence
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