Si vous n'avez pas eu le privilège d'assister à la conférence de
Gabriel Nadeau-Dubois, vous pouvez en visionner un court extrait en cliquant ici!
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Il s'est déroulé un an depuis la conclusion du plus grand conflit social des quarante dernières années au Québec, certainement l'un des plus grands de l'histoire de l'Amérique du Nord. C'est souvent lorsqu'elles traversent des crises que les sociétés se révèlent à elles-mêmes. Il faut faire parler ce printemps. Qu'a-t-il à nous enseigner? Que peut-il nous révéler sur où nous sommes et où nous allons?
Le printemps 2012 n'est ni un accident de parcours, ni une anecdote amplifiée par les médias et encore moins un soulèvement artificiellement téléguidé par quelques élites militantes ou syndicales. Il révèle les grandes contradictions et les blocages auxquels la jeunesse d'ici est confrontée. On a beaucoup parlé de « crise sociale ». Beaucoup d'encre a coulé au sujet de cette « crise », surtout sur son intensité, sa « violence », son « désordre », sur les craintes et les exaspérations qu'elle suscitait. On n'a toutefois peu réfléchi à l'adjectif qui la qualifiait : « sociale ». C'est pourtant cette question qui importe vraiment.
B i o g r a p h i e
Étudiant en philosophie à l'Université de Montréal et diplômé en Histoire, culture et société de l'Université du Québec à Montréal, Gabriel Nadeau-Dubois s'est fait connaître lors de la mobilisation étudiante du printemps 2012 en tant que principal porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), un regroupement d'associations d'étudiantes représentant la majorité des grévistes. Conférencier sur les questions d'éducation supérieure et de démocratie, Gabriel Nadeau-Dubois est également consultant en relations publiques chez Molotov communications alternatives, une coopérative de travail qui offre des services de communication à des organismes sans but lucratif, à des coopératives et à des petites entreprises.
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Merci à Merci à Luc Trudel pour les excellentes photos et pour la captation.
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