Élisabeth Vallet
Mercredi 22 novembre 2017 à 19 h 30 Maison du Citoyen, Salle
Jean-Despréz |
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Cliquez ici pour un avant goût! Depuis son élection, le président américain gouverne à coups de tweets et les médias peinent à tenir le rythme effréné de cette gouvernance inédite. En politique intérieure, son décret antimigratoire et son projet d'abrogation de l'Obamacare ont soulevé un tollé. Sur la scène internationale, ses positions tranchées et souvent simplistes ont isolé le pays. À trop centrer le monde sur Washington, le nouveau président en oublie le rôle central, déterminant, que jouent les États-Unis dans l’ordre mondial, au point de le redéfinir substantiellement. Ce mode d’administration de la Maison-Blanche a un nom : le trumpisme. Il ne se définit pas de manière positive, mais par la négative. Le trumpisme, c’est aussi l’institutionnalisation de la colère comme mode de gouvernance. Avec, au gouvernail, un timonier qui choisit de déstabiliser l’ordre international à grands coups de boutoir, jouant les rustres, ignorant les usages diplomatiques et les conventions de base, balayant du revers de la main l’avis de ses conseillers. Il est donc temps, un an après l’élection de Donald Trump, de faire le point sur l’effet Trump et de mesurer les conséquences souvent délétères du trumpisme. |
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indéfectible. |
B i o g r a p h i e Élisabeth Vallet est directrice scientifique de la Chaire Raoul-Dandurand à l’UQAM et en dirige l’Observatoire de géopolitique. Elle a publié La conquête de la Maison-Blanche – Comprendre les élections américaines (Septentrion, 2016). Chroniqueuse au Devoir et à Plus on est de fous plus on lit à Radio-Canada, elle a reçu en 2017 le prix Richard Morrill Outreach, de l’Association of American Geographers. |
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